Auteur/autrice : Le Collectif Altern@tive Fontenay

La disparition imminente de la Grange et du Porche au Centre bourg de Fontenay

Comme nous vous l’annoncions au milieu de l’été dernier sur les réseaux sociaux, la disparition d’une partie du patrimoine communal du centre-bourg est programmée et n’est plus désormais qu’une question de jours. Compte tenu du rapport d’expertise rendu en avril sur l’état de ces bâtiments, dont la municipalité ne s’est pas préoccupée depuis plusieurs décennies, cette disparition est inévitable à plus ou moins brève échéance, mais dans quelle proportion doit-elle s’envisager, de quelle manière, avec quelle(s) garantie(s) pour les fontenaysiens, dans quelle(s) perspective(s) d’évolution du centre-bourg ? Autant de questions qui mériteraient évidemment information et débat avec la population avant passage à l’acte, mais il n’en sera rien malheureusement.

Si la majorité est prompte à rappeler lors des rencontres citoyennes de cette rentrée, que la commune appartient à ses habitants pour les inciter à s’investir dans son entretien, nous nous étonnons qu’elle soit nettement moins encline à les impliquer dans les actions communales importantes, porteuses d’enjeux, comme par exemple le devenir de ce front bâti historique du centre-bourg…
De notre côté, parce que nous sommes viscéralement attachés au patrimoine bâti fontenaysien, et qu’il est inconcevable d’en raser une partie sans débat avec les citoyens, nous avons décidé de vous partager, après l’avoir adressé à nos collègues élus de la majorité, l’état de notre réflexion sur le sujet, compte tenu des éléments d’information en notre possession à ce stade, et des compétences dont nous disposons. Il en ressort quelques impératifs évidents pour une action à court terme sur la grange et le porche.

Sur l’ampleur de l’action :
Préserver une continuité bâtie et l’intimité de la cour

La grange et le porche, associés au presbytère, forment l’alignement bâti qui cadre et structure le centre-bourg de Fontenay, au même titre que la maison Oger qui lui est perpendiculaire, le tout étant renforcé par les alignements de tilleuls, parallèles au bâti, au pourtour de l’espace vert triangulaire.

La grange et le porche en formant front bâti sur rue, protègent aussi la cour à l’arrière, et offrent un espace public intériorisé, à l’abri du passage mais aussi des regards, propice à des usages collectifs conviviaux, et où l’on se sent à l’abri.

La suppression totale de ces 2 bâtiments porterait donc une atteinte majeure à la structure historique du centre du village, laissant le presbytère sans rapport bâti d’échelle suffisante à proximité, mais aussi au caractère intime de la cour.

À court terme, et dans l’attente d’un projet global de réhabilitation et de valorisation du centre-bourg, nous demandons à minima :

  • que la façade sur rue des 2 bâtiments soit maintenue et consolidée sur une hauteur suffisante pour préserver une certaine continuité bâtie et l’intimité de la cour,
  • qu’une double porte demeure dans cette façade pour permettre un accès à la cour, et qu’elle soit en bois pour rester en cohérence avec le caractère rural des lieux,
  • que le pignon sud de la grange, prolongé dans la cour par un contrefort bâti délimitant la terrasse du presbytère, soit préservé au moins sur la hauteur de ce contrefort.

La réalisation d’un muret sur rue, surmonté d’une grille ou de tout autre dispositif laissant passer le regard, dont nous entendons parler ces dernières semaines, est donc totalement inadaptée à la préservation de l’intimité de la cour, et au maintien d’une continuité bâtie suffisante sur la rue.

Sur la manière d’agir :
Déconstruire plutôt que de démolir

L’ambition de conserver une partie de la façade sur rue des 2 bâtiments, et du pignon sud de la grange suppose d’intervenir sur le bâti avec délicatesse et discernement. Par ailleurs certains matériaux utilisés à l’époque pour la construction des 2 bâtiments, comme les pierres granite et meulière, les tuiles et le bois, sont naturels et nobles. À ce titre, et dans un souci d’économie circulaire écologiquement vertueux, ils méritent d’être précisément identifiés et triés par le prestataire chargé de l’intervention, et s’ils sont suffisamment en bon état, d’être conservés par la commune dans l’attente d’un réemploi sur site ou pour d’autres travaux communaux. L’intervention sur la grange et le porche doit donc davantage constituer une déconstruction qu’une démolition.

À court terme, nous demandons à disposer de garanties quant à la qualification du prestataire en charge des travaux, et quant aux exigences posées par la commune sur les méthodes d’intervention et le devenir des matériaux déconstruits. En particulier, la non-récupération de la pierre meulière, comme nous l’avons entendu récemment, serait une aberration, quel que soit son état ; il y a toujours matière au réemploi de la meulière, quand on sait qu’elle se fait rare et se négocie à prix d’or sur le marché des matériaux. Ce serait un comble qu’une entreprise privée tire profit de la revente de ce matériau qu’elle aurait fort opportunément récupéré lors de ce chantier…

Sur l’avenir du centre-bourg :
Engager enfin une démarche de projet global

Le centre historique de notre village ne saurait se satisfaire d’actions éparses au coup par coup, sans ambition ni vision d’ensemble. Sa réhabilitation et sa valorisation passent par une intervention programmée dans le temps, aussi bien sur le bâti (presbytère notamment) que sur les espaces publics, après réflexion sur les usages actuels et futurs du site, en concertation avec les associations locales et en réponse aux besoins réels de la population communale. Les ateliers menés par le CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) de l’Essonne ces derniers mois, ont montré la nécessité de doter la commune d’un groupement de maîtrise d’œuvre urbaine, compétent à minima en matière d’urbanisme, d’architecture, de paysage, de VRD (voirie et réseaux divers) et de bâtiments, pour concevoir le projet d’ensemble en partenariat avec les habitants, puis assurer le suivi de sa mise en œuvre sur le temps long.

 Dans cette perspective, nous demandons à court terme :

  • qu’une commission extra-municipale « centre-bourg », associant élus, associations et citoyens intéressés, soit créée pour piloter l’ensemble de la démarche et articuler ses différents volets,
  • que la mission d’appui du CAUE soit poursuivie, et complétée par une implication des équipes du Parc Naturel Régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse,
  • qu’un petit marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) soit conclu rapidement avec un prestataire en mesure d’accompagner la commune pour rédiger les pièces administratives et techniques nécessaires au lancement de la procédure de choix du groupement de maîtrise d’œuvre urbaine, en mobilisant une partie du budget 2023 prévu pour le centre-bourg,
  • que tous les rendus qui seront produits sur le centre-bourg, tant par les étudiants de l’école d’architecture sous convention avec la commune, que par l’architecte missionné sur le presbytère, fassent l’objet d’une présentation à la commission extra-municipale et à la population début 2024.

La création de places de stationnement dans la cour, comme nous l’avons également entendu il y a peu, n’a aucun sens à ce stade de la réflexion, ni au regard de la capacité de stationnement existante à proximité immédiate, sur la place de la mairie/l’église, ni en considération des usages actuels de la cour. Et s’il s’agit d’anticiper le besoin résultant de futures opérations immobilières privées à proximité, qui ne pourraient le satisfaire sur leur propre foncier, cela est évidemment inentendable…

Si la majorité se décide enfin à adopter une méthode digne de ce nom pour concevoir collectivement et en concertation les projets communaux, et tout particulièrement celui de la réhabilitation et de la valorisation du centre-bourg, nous participerons avec plaisir à l’instance spécifique mise en place, et apporterons nos compétences et nos idées. S’il n’en est rien, que la commune poursuivre son saupoudrage d’argent public de-ci, de-là pour des travaux et actions bricolés, inaboutis, peu durables et dont l’ambition écologique reste à démontrer.

Une cour d’école maternelle enfin rénovée, mais d’un autre temps. Quelle occasion manquée !

Le 27 septembre dernier, les élus communaux ont été invités à découvrir les travaux de rénovation et d’embellissement des locaux du groupe scolaire Georges Dortet, réalisés pendant l’été. La visite s’est poursuivie dans la cour de l’école maternelle, rénovée durant l’été 2021, et de nouveau modifiée cet été.

Pourquoi la cour de l’école maternelle aurait dû être rénovée tout autrement ?

Les vagues de chaleur étant de plus en plus fréquentes et intenses, les initiatives communales se multiplient depuis plusieurs années pour réaménager les cours de récréation des établissements scolaires. Beaucoup s’inspire des cours « Oasis » issues de la stratégie de résilience de la ville de Paris, adoptée en 2017. et plus particulièrement de leur cahier de recommandations et de leur plan d’usages.
Les métropoles françaises ont toutes emboité le pas de la capitale, comme de très nombreuses communes de toutes tailles. Selon le communiqué de presse de l’Observatoire des villes vertes du 27 juillet 2021, « presque la moitié des villes répondantes lors de la 9e vague de l’Observatoire envisage ou a déjà débuté le verdissement des cours d’école ».

Repenser l’aménagement de ces espaces dans lesquels les élèves demi-pensionnaires passent en moyenne presque 3h par jour, c’est évidemment s’adapter au réchauffement climatique en créant des îlots de fraîcheur, mais aussi mieux gérer les eaux pluviales, se reconnecter à la nature, développer la biodiversité, offrir des opportunités pédagogiques, améliorer le cadre de vie et de travail des enfants et personnels, rechercher des usages plus mixtes et inclusifs, et même apaiser le climat scolaire. Donc une action aux qualités et vertus multiples !

École maternelle Émeriau Paris 15e ©️Laurent Bourgogne Ville de Paris
École Tandou Paris 19e ©CAUE 75
École maternelle Émeriau Paris 15e ©️Laurent Bourgogne Ville de Paris
École Kuss Paris 13e ©️Ville de Paris

Dans cet esprit, les projets communaux remplacent tout ou partie de l’enrobé (souvent foncé) par des sols dans lesquels l’eau s’infiltre, souples, clairs et parfois en matériaux naturels, comme le bois ou la pierre. Ils marient différentes strates végétales, des herbacés aux arbres de haute tige, en passant par les couvre-sols et les arbustes. Ils exploitent le relief, même minime, pour créer des chemins d’eau en surface. Ils intègrent des espaces de jeux traditionnels mais aussi plus insolites comme un sous-bois ou un mini-accrobranche, ainsi que des lieux d’apprentissage collectif en extérieur… autant d’éléments qui font baisser la température, et favorisent aussi l’observation, la découverte et la création chez les enfants.

École Kuss Paris 19e ©️ Ville de Paris
École Anne Frank Palaiseau ©️Le Parisien LP Cécile Chevallier

Pour ces projets de réaménagement des cours d’école, les communes privilégient la co-conception avec l’ensemble des usagers (élèves, enseignants, agents communaux périscolaires et d’entretien, parents), et s’inscrivent dans une véritable démarche participative.

Que dire du projet mis en œuvre à Fontenay-lès-Briis durant l’été 2021, et corrigé l’été dernier ?

1. Sur la conception du projet

Il y a manifestement eu un semblant de démocratie participative, avec un projet « soi-disant » validé par les enseignants et les parents-élus.
À notre connaissance aucun atelier de projet collectif n’a été organisé, et une présentation du projet déjà bien abouti aux enseignants et parents-élus, a eu lieu en juin 2021, à quelques semaines du début des travaux.
Le compte-rendu de cette réunion indique que « les enseignants sont désireux d’avoir plus de végétation dans la cour maternelle qui est sujette à des pics d’ensoleillement l’après-midi», que « le directeur de l’école (de l’époque) s’inquiète des billes d’argile », et qu’« un parent-élu demande s’il est possible de poser des revêtements moins durs dans la cour »… Ces observations et demandes à quelques semaines du début des travaux prouvent que le projet n’a absolument pas été co-conçu, et il est bien dommage qu’elles n’aient pas été prises en compte lors de la réalisation.

Il y a aussi eu manifestement une erreur de casting pour le choix du concepteur du projet, spécialiste de l’assainissement (gestion des eaux usées et pluviales), des zones humides et des cours d’eaux, mais pas du réaménagement de cours d’école.
Parce que rien n’a été anticipé (comme d’habitude), et qu’il faut aller vite pour que les travaux se fassent pendant l’été 2021, un devis est demandé au Syndicat de l’Orge pour une mission de réaménagement des espaces extérieurs du groupe scolaire, dont la cour maternelle, sans aucune mise en concurrence (contrairement à ce qu’exigent les statuts du syndicat pour une telle prestation de service, hors de son champ de compétence statutaire).
Ce devis est produit le 15 avril 2021, le projet de réaménagement de la cour maternelle est conçu à la va-vite dans la foulée, sa mise en œuvre intervient pendant l’été, mais ce n’est qu’au Conseil municipal du 27 septembre 2021, donc après les travaux, que la convention de maîtrise d’œuvre entre la commune et le syndicat est soumise au vote, et peut ensuite être signée par M. le Maire…

Une telle façon de faire, précipitée et sans porter attention à l’expérience et à la compétence du prestataire en matière de réaménagement de cours d’école, est symptomatique du manque total d’ambition attaché à ce projet de rénovation de la cour maternelle, sans parler du caractère juridiquement très contestable de son intervention.

2. Sur la nature du projet

Les choix de matériaux et d’aménagements ont manifestement été faits à l’opposé des exigences liées aux enjeux environnementaux actuels, et des pratiques communales un peu partout en France.
Sur environ 660 m² de cour rénovés pas un seul arbre de haute tige planté et susceptible d’offrir de l’ombre à l’âge adulte, ni un seul arbuste. Seuls 2 massifs étroits en pleine terre, mais non encore plantés aujourd’hui, en pied de façade de part et d’autre de l’accès à l’école maternelle. Et ce n’est pas la forêt, située en bordure Est de la cour maternelle, qui procure de l’ombre quand le soleil est plein Sud à midi et en début d’après-midi. Alors que les communes cherchent à planter au maximum leurs cours d’école, à Fontenay on oublie le végétal…

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Autour de la surface imperméable de sol souple mise en œuvre à proximité des nouveaux jeux, un large espace couvert de billes d’argile dans lequel les eaux pluviales s’infiltrent. Alors que les communes font de la gestion des eaux pluviales, une animation pour leur cour réaménagée, et une ressource pédagogique pour les enseignants, en créant de petites zones humides, des chemins d’eau plus ou moins ludiques ou des ponceaux, à Fontenay les surfaces perméables sont constituées de billes minérales et les eaux pluviales ne sont pas exploitées…

Enfin il y a cette grande surface en enrobé noir qui couvre le reste de la cour,  imperméable et qui favorise la hausse des températures au soleil. Alors que les communes limitent les surfaces d’enrobé de couleur foncée, et surtout le noir, privilégient autant que possible des surfaces drainantes, en intégrant des liants végétaux ou du liège, à Fontenay on préfère tartiner du noir comme autrefois… parce que ça ne coûte pas cher et c’est facile à nettoyer !

Ces choix techniques témoignent d’un projet de rénovation aux caractéristiques dépassées, totalement à contre-courant des pratiques actuelles.

3. Sur les correctifs du projet depuis 1 an

Les interventions depuis un an ont malheureusement encore renforcé le caractère minéral et imperméable de la cour maternelle, comme une cerise sur le gâteau déjà mal en point.

En dépit de l’alerte lancée par le directeur de l’école de l’époque lors de la réunion de présentation du projet de juin 2021, les billes d’argile ont été mises en œuvre sur de grandes surfaces, et dès la rentrée suivante, elles ont posé des problèmes de sécurité vis-à-vis des enfants, notamment du fait de leur dispersion hors de l’espace dans lequel elles étaient censées rester.

Pour résoudre le problème, 2 correctifs ont été tentés en cours d’année scolaire : la pose de grilles en plastique sur la surface concernée afin de stabiliser les billes, puis, le résultat n’étant pas satisfaisant, l’enrobage des billes par une résine, qui préservait, parait-il, la perméabilité de l’ensemble pour les eaux pluviales…

Ce procédé n’étant toujours pas suffisant, la décision a finalement été prise de rectifier l’ensemble des surfaces concernées pendant l’été 2022, avec de l’enrobé rouge, donc imperméable, et quelques linéaires de pavés béton avec joints plastiques ou enherbés, pour limiter l’imperméabilisation…

Sans bon sens, compétence et expertise, le résultat empire à l’issue des correctifs, au regard des objectifs environnementaux qui auraient dû guider le projet.

4. Sur le coût du projet

Au regard du résultat obtenu, les deniers publics n’ont une nouvelle fois pas été utilisés de la meilleure des façons. L’estimation établie en décembre 2020 au moment de la demande de subvention auprès de l’État au titre de la Dotation pour l’Équipement des Territoires Ruraux (DETR) 2021 était d’environ 134 500 € TTC. Les factures liées au réaménagement de la cour maternelle que nous avons pu identifier en consultant les mandats municipaux, totalisent environ 137 700 € TTC, hors rémunérations techniques de géomètre et maîtrise d’œuvre.

Au titre de la DETR 2021, la commune a touché 48 674 €, consacré en grande partie au réaménagement de la cour maternelle, et le fond de compensation de la TVA devrait lui reverser environ 18 800 €, soit un reste à charge de la commune pour ces travaux de l’ordre de 75 000 €, hors honoraires techniques. À cela s’ajoutent le coût des 3 reprises de travaux successives opérées depuis 1 an, aux frais du Syndicat de l’Orge, et donc aussi des contribuables fontenaysiens… 
L’usage de nos impôts pour un projet aussi arriéré, laisse un goût amer, et l’impression d’une belle occasion manquée.

Et qu’aurions-nous fait si nous avions été associés au projet dès l’amorce de sa réflexion ?

Dès la campagne des élections municipales de 2020, nous, les élus Altern@tive Fontenay, avons travaillé sur les actions à entreprendre sur le groupe scolaire communal Georges Dortet, compte tenu des problématiques qu’il rencontrait, et qui étaient de notoriété publique.

C’est ainsi que nous avons été en mesure, après notre prise de fonction fin mai 2020, de proposer dès février 2021, donc seulement 8 mois après, un projet complet pour le groupe scolaire, échelonné de 2021 à 2024. Ce projet portait principalement sur la cantine, l’office et les locaux périscolaires, mais il comprenait également une proposition de réfection totale des cours élémentaire et maternelle (dès l’été 2021 pour cette dernière), avec notamment l’objectif d’une forte végétalisation.

Exclus du groupe de travail consacré au bâtiment périscolaire début 2021, et « punis » pour avoir osé réfléchir, travailler et présenter publiquement un projet complet et solide pour le groupe scolaire communal, nous n’avons ensuite jamais été associés, ni informés du projet relatif au réaménagement de la cour maternelle.

C’est regrettable car nous sommes convaincus qu’il aurait été possible de travailler collectivement sous forme d’ateliers avec tous les intervenants concernés au cours du 1er semestre 2021, accompagnés d’un maître d’œuvre correctement choisi, pour réaliser un tout autre projet de réaménagement de la cour maternelle, pour un budget équivalent et peut-être moindre, car le végétal coûte en général bien moins cher que le minéral. En particulier nous aurions associé à la conception du projet le Parc Naturel Régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse dont les équipes travaillaient sur le sujet de la végétalisation des cours d’école (cf. extrait de l’Écho du Parc de mai-juin 2021 ci-dessous), et qui aurait pu contribuer au financement de notre projet fontenaysien, comme il l’a fait à Magny-lès-Hameaux. À croire qu’être une commune membre du PNR, c’est juste quand cela arrange !

PNR HVC - Extrait Écho cour école - mai/juin 2021
Cour maternelle Corot Magny-lès-Hameaux ©️AirZen Radio

Au lieu de cela, nous constatons aujourd’hui à notre plus grand regret que la cour rénovée de l’école maternelle Georges Dortet est un superbe îlot de chaleur comme on n’en fait et n’en veut plus, totalement à contre-courant de toutes les pratiques en cours depuis déjà de nombreuses années. Et qu’on ne nous dise pas que l’aménagement paysager de la partie Nord de la cour donnant sur les champs, à venir normalement en 2023, justifie l’extrême minéralité de sa partie Sud !

Et comme si un beau raté ne suffisait pas, la commune poursuit sur sa lancée avec, cette fois-ci sur la cour élémentaire, un projet de bâtiment périscolaire qui va nécessiter de couper quelques arbres, et dont l’ambition architecturale et environnementale n’est pas à la hauteur des enjeux d’aujourd’hui, en dépit d’un coût prévisionnel très conséquent. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Un nouvel aménagement de voirie…inadapté et contre-productif !

Un nouvel aménagement de voirie... inadapté et contre-productif !

Publié le 6 octobre 2022

Des travaux de voirie viennent d’être achevés allée des Tilleuls et rue de la Vallée Violette dans le bourg. Sans s’attarder sur les défauts de signalisation verticale ou l’absence de balisage en fin de chantier, qui a quand même coûté un pneu à certains automobilistes, nous avons procédé à une analyse objective des conséquences de cet aménagement.

Que constatons-nous ?

L’îlot pavé en milieu de chaussée dans le virage, conçu d’un seul tenant et non franchissable, avec une ligne blanche à son pourtour, rend désormais impossibles certains mouvements directionnels, sans enfreindre le Code de la route, ce que certains n’ont pas manqué de faire sous nos yeux.

  • Les véhicules venant du rond-point de la rue du Bon Noyer (partie Ouest de la rue de la Vallée Violette), ou de l’impasse de la Picoterie, qui souhaitent aller vers le golf, sont désormais dans l’obligation d’emprunter l’allée des Tilleuls, puis de faire demi-tour au giratoire du château avant de reprendre l’allée des Tilleuls. C’est ce qu’indique le tracé bleu sur le schéma ci-dessous.

    Certains automobilistes risquent donc d’être fortement  tentés de filer tout droit dans la rue de la Vallée Violette en roulant sur la voie de gauche à contre-sens dans le virage, pour s’éviter un aller-retour sur l’allée des Tilleuls, 4 ralentisseurs et 2 passages de l’écluse créée dernièrement.
  • Les véhicules provenant de l’allée des Tilleuls souhaitant entrer dans l’impasse de la Picoterie sont désormais dans l’obligation d’aller faire demi-tour au carrefour rue des Clais/rue des Moulins pour revenir dans le bon sens de circulation, puis tourner à droite dans l’impasse de la Picoterie. C’est ce qu’indique le tracé rouge du schéma ci-dessous.

    Dans cette situation, certains automobilistes risquent d’être fortement tentés de franchir la ligne blanche continue au bord de l’îlot pavé en plein virage. 

  • La localisation de l’îlot et surtout sa conception non franchissable font que les véhicules de plus gros gabarit (par exemple benne d’ordures ménagères) roulent inévitablement sur les pavés, avec un risque évident de détérioration progressive rapide.

En conclusion, un aménagement dont l’efficacité reste à prouver, mais qui pose déjà de vrais problèmes de fonctionnalité, incite à enfreindre le code de la route, crée une insécurité au carrefour suivant et génère un trafic supplémentaire sur l’allée des Tilleuls.

Mais alors qu'aurions-nous proposer si nous avions été associés au projet ?

1. Un comptage des véhicules rue de la Vallée Violette et allée des Tilleuls.

2. Une réflexion élargie à l’ensemble de la rue de la Vallée Violette, en concertation avec tous les riverains concernés, pour identifier toutes les interventions nécessaires sur cet axe, car le trafic et la vitesse posent aussi des problèmes de sécurité en d’autres endroits de la rue.

3. La réfection du marquage en dents de requin à la base des 2 ralentisseurs existants sur l’allée des Tilleuls, signalisation obligatoire dans le sens de circulation, mais qui est aujourd’hui quasiment invisible.

4. La création de 2 îlots à la forme adoucie avec pavés encastrés, de part et d’autre du virage, positionnés de telle sorte que tous les mouvements directionnels puissent être préservés en passant entre les 2, et franchissables pour les girations des plus gros gabarits.

5. La sécurisation de l’extrémité du chemin piétonnier en plein virage.

6. Et à plus long terme, compte tenu de l’état de vétusté avancé, la programmation de la réfection complète de la chaussée, de ses abords, et de l’enfouissement des réseaux sur la rue de la Vallée Violette, avec demandes de subvention pour l’ensemble.

S’agissant plus spécifiquement de l’écluse installée allée des Tilleuls, il aurait été opportun de mettre en place un dispositif provisoire pour tester son efficacité avant mise en œuvre définitive, comme cela a été fait il y a quelques mois pour les chicanes qui n’ont finalement pas été retenues.

L’aménagement de l’espace public est un métier qui nécessite réflexion, expertise et compétence…

Déviation Nord de Bel Air : un projet structurant pour la commune traité avec désinvolture

Déviation Nord de Bel Air : un projet structurant pour la commune traité avec désinvolture

Publié le 23 mars 2022

Les habitants de Fontenay-lès-Briis sont invités par la majorité municipale à s’exprimer pour ou contre la déviation Nord de Bel Air, à la sortie des bureaux de vote lors du 2e tour de l’élection présidentielle, ce dimanche 24 avril.
Recueillir l’avis de la population sur un tel sujet a tout son sens, mais les conditions du sondage actuellement mis en œuvre nous laissent perplexes, comme d’ailleurs certains habitants avec lesquels nous avons échangé. En effet, sur un projet aussi important pour le territoire communal, ses habitants et ses acteurs économiques, comment peut-on sérieusement et en responsabilité, demander aux habitants d’exprimer un avis :

  • Sans disposer d’un plan de situation digne de ce nom pour localiser précisément ce projet routier sur les communes de Fontenay-lès-Briis et Bruyères-le-Châtel, ainsi que ses points de raccordement par giratoire sur les RD3 et 97 ;

Localisation du projet

  • Sans fournir des données de trafic récentes (véhicules légers et poids-lourds) sur le mouvement routier concerné (de la RD97 Est vers la RD3 Nord et inversement), en les comparant aux dernières rendues publiques par le département de l’Essonne sur ces routes (2018 – cf extrait ci-contre). Notons sur ce point que les comptages réalisés en juin 2021 à la demande de la commune de Fontenay-lès-Briis sur les routes départementales, et très récemment mis en ligne sur le site internet communal, n’ont malheureusement pas porté sur le carrefour de Bel Air… 

Trafic routier 2018 - source CD91

  • Sans présenter les principales caractéristiques de l’Avant-Projet de déviation établi par le département de l’Essonne, et notamment le nombre de voies de circulation, les liaisons cyclables et piétonnes, les ouvrages techniques et hydrauliques, ainsi que les espaces paysagers qui sont prévus l’accompagner.
    Notons sur ce point qu’en dépit de nos demandes, aucun dossier du projet de déviation n’a pu être mis à notre disposition en mairie ces derniers mois ;   

Extrait plan de zonage PLU

  • Sans indiquer précisément les incidences comparées de la réalisation ou de l’abandon de la déviation :
    – sur le plan environnemental, avec les surfaces imperméabilisées et artificialisées, les mesures compensatoires prévues en cas de réalisation (45 075 m² de merlons déjà plantés en prévision de 44 900 m² d’espace boisé déclassé), les éventuelles atteintes à la biodiversité végétale et animale… Notons sur ce point que l’emplacement réservé pour la déviation au profit du département de l’Essonne au Plan Local d’Urbanisme (PLU) communal a une superficie d’environ 10 hectares (102 400 m² exactement),
    – sur le plan des déplacements, avec les niveaux prévisionnels de trafic et de pollution de tous types, avec les itinéraires cyclables et piétonniers potentiels, avec les éventuelles incidences sur la desserte en transports en commun,
    – sur le plan urbain, avec les marges de manœuvre plus ou moins importantes offertes à la commune pour transformer les routes en rues dans leur traversée de Bel Air,
    – sur le plan économique, avec une estimation du manque à gagner pour les commerces de Bel Air et du nombre d’emplois potentiels dans la 2e phase (8 à 10 hectares) de la zone d’activités intercommunale de Bel Air ;
    – et sur le plan financier, avec une estimation des dépenses et recettes supplémentaires pour la commune et l’intercommunalité, en lien avec la gestion des espaces publics et le paiement des impôts locaux.

 

En résumé, pour les élus Altern@tive Fontenay, il est totalement incompréhensible :

  • que le dossier de la déviation Nord de Bel Air n’ait pas été travaillé techniquement par la commission Travaux depuis sa création en novembre 2020 au sein de l’équipe municipale,
  • que cette commission n’ait pas échangé sur site et en réunion, avec les services du département, maître d’ouvrage du projet, ainsi qu’avec les habitants et acteurs économiques directement impactés,
  • et qu’une réunion publique n’ait pas été organisée pour présenter aux habitants une synthèse de ce travail technique et répondre à leurs interrogations, avant d’engager un sondage de la population.

Alors que la majorité municipale nous explique depuis plusieurs mois qu’elle attend d’avoir toutes les informations nécessaires sur le projet de vidéoprotection (pesant moins de 200 000 € d’argent public), pour sonder la population fontenaysienne, cela ne lui pose manifestement aucun problème de demander à cette même population de se positionner en 15 jours sur la réalisation ou l’abandon de la déviation Nord de Bel Air sans porter à sa connaissance les éléments d’appréciation indispensables, et alors que ce projet fait l’objet d’études depuis plus de 20 ans, et qu’il pèse plusieurs millions d’euros d’argent public. La démocratie participative ne se décrète pas ; elle s’inscrit dans une démarche complète et structurée, fondée sur la connaissance approfondie et le partage des dossiers.

Focus sur 3 points importants du règlement intérieur du Conseil municipal

Focus sur 3 points importants du règlement intérieur du Conseil municipal

Publié le 17 mars 2022

L’article L.2121-8 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) oblige les conseils municipaux des communes de 1000 habitants et plus, à se doter d’un règlement intérieur, dans les 6 mois qui suivent leur installation. Ce règlement s’impose aux conseillers municipaux qui doivent le respecter, sous peine d’entrainer l’annulation des délibérations votées en Conseil municipal. Certaines dispositions du règlement (chapitre 1) sont imposées par le CGCT, d’autres (chapitres 2 à 7) sont laissées à l’appréciation du Conseil municipal.

Qu’en est-il à Fontenay-lès-Briis ?

Le règlement intérieur du Conseil municipal a été instauré par délibération du 21 septembre 2020. Nous souhaitons revenir sur 3 points importants de ce règlement pour vous permettre de mieux comprendre certains droits et certaines obligations de vos élus.

Chapitre 1 - Article 2 : Questions orales des conseillers municipaux

Les questions orales des conseillers municipaux doivent porter sur des sujets d’intérêt communal. Le règlement intérieur en fixe les règles de présentation et d’examen.
À Fontenay-lès-Briis, le texte des questions orales doit être adressé au Maire et/ou à son secrétariat 24 heures au moins avant la tenue de la séance du Conseil municipal, et faire l’objet d’un accusé de réception. Les questions sont traitées à la fin de chaque séance et la durée qui leur est consacrée, est limitée à 30 minutes.

Chapitres 1 et 6 - Articles 4 et 35 : Expression des élus n’appartenant pas à la majorité municipale

Le CGCT accorde aux élus de la minorité un droit d’expression dans les supports d’informations générales publiés par la commune, sur papier ou en format numérique. À Fontenay-lès-Briis, le règlement intérieur du Conseil municipal prévoit que ce droit s’applique de la façon suivante :

  • dans le bulletin d’informations municipales, « La Lettre de Fontenay », cette expression est limitée à une image et un écrit (titre compris) de 2000 signes ou 1500 si l’article comprend une photo, soit à peu près une demi-page ;
  • dans les « Brèves » (bulletin d’information numérique), une courte expression de la minorité (2/3 lignes – 200 signes) avec un lien vers un site, est admise ;
  • sur le site internet de la commune, l’expression est limitée à un titre, une image et 500 mots, avec une fréquence de mise à jour rythmée par la publication de « La Lettre de Fontenay ».

L’expression des élus de la minorité sur les supports communaux d’informations générales est donc pour l’essentiel dépendante de la parution de « La Lettre de Fontenay ». Or 1 seule a été publiée depuis le début du mandat en mai 2020, ce qui prive les conseillers municipaux d’opposition d’une partie de leur droit.

Chapitre 4 - Article 23 : Enregistrement des débats

Le CGCT dispose dans son article L2121-18 que les séances du Conseil municipal sont publiques. Ce caractère public des débats autorise leur enregistrement et leur diffusion audio et/ou vidéo par la commune, par les conseillers municipaux comme par le public venu y assister, sans que personne ne puisse s’y opposer, dès lors que l’enregistrement ne trouble pas le bon ordre des travaux. En cas de diffusion d’un enregistrement vidéo, certaines règles liées au traitement de données à caractère personnel et au droit à l’image doivent néanmoins être respectées.

À Fontenay-lès-Briis, le règlement intérieur prévoit que tout enregistrement de la séance par les conseillers municipaux fait l’objet d’une information par son auteur en début de séance auprès des membres du Conseil municipal. C’est ainsi que la minorité le précise à chaque début de séance depuis novembre 2021, et procède ensuite en toute légalité à l’enregistrement audio des débats.

L’enregistrement étant donc autorisé par le règlement intérieur du Conseil municipal, et plus largement par le CGCT, comment se fait-il que le Maire le refuse à chaque début de séance ?

Pour mieux appréhender le règlement du Conseil municipal, n’hésitez pas à le consulter sur le site internet de la commune, dans l’onglet « Les délibérations du Conseil municipal ». Enfin, pour vous tenir informés de la vie municipale, de nos actions, de nos ressentis, n’hésitez pas à découvrir nos autres publications sur ce site.

Vidéoprotection : résultats du sondage et position des élus Altern@tive Fontenay

Vidéoprotection à Fontenay-lès-Briis : résultats du sondage et position des élus Altern@tive Fontenay

Publié le 2 mars 2022

Alors qu’un projet d’installation de caméras de vidéoprotection sur le territoire communal est à l’étude depuis plusieurs mois, nous avons décidé au mois de janvier dernier de vous questionner sur le sujet.
Nous vous remercions de votre mobilisation qui a permis de recueillir 187 réponses. Nous vous proposons dans cet article de revenir sur le dispositif envisagé (ses caractéristiques, ses objectifs, ses limites, son coût), de vous documenter sur le sujet et de découvrir les résultats du sondage.

Ce que nous savons à ce jour du dispositif envisagé

Le principe est de mettre en place un réseau de 23 caméras sur la plupart des entrées du territoire communal, et en quelques lieux jugés sensibles en termes de sécurité, soit 13 secteurs d’implantation représentés sur la carte. Il s’agirait d’un équipement avec enregistrement des images, consultables si besoin pendant au maximum 1 mois. La mise en place d’un tel dispositif vise à permettre, d’une part, le suivi et l’identification des véhicules circulant sur le territoire communal, en soutien aux forces de l’ordre en cas de nécessité, et d’autre part la verbalisation ponctuelle par notre policier municipal. Ce projet s’inscrit dans la continuité des réseaux de vidéoprotection similaires mis en place ou en réflexion dans certaines communes voisines.

L’investissement pour l’ensemble de ce projet (travaux de génie civil, fourniture et pose des caméras, mission d’assistance à la commune), est estimé à ce jour à 183 376 € TTC. Après les subventions escomptées de l’Etat et de la Région (taux global de 55 à 85%), et le remboursement partiel de la TVA, il resterait à la charge de la commune en investissement, 23 403 à 69 247 € TTC.

Le coût d’entretien indiqué aux élus début février est estimé à 11 412 € TTC annuels (soit environ 500€ TTC/caméra par an), sans précision sur le contenu de la « maintenance préventive » présentée. Ce coût reste à confirmer de notre point de vue car il est 2 à 3 fois moindre que ceux que nous avons collectés ces derniers mois auprès de collectivités ou dans différents rapports sur la vidéoprotection.
Et même si ce coût était confirmé, cela reviendrait à ce que la commune consacre chaque année pour l’entretien du réseau de caméras, un budget supérieur à la dotation communale annuelle aux élèves fontenaysiens, ou à peu près autant que les subventions annuelles aux associations du village…

De la documentation récente et objective sur le sujet

La vidéoprotection a fait l’objet de nombreux rapports et articles depuis 10 ans qui sont intéressants à consulter, au moins pour partie, pour se faire une idée des procédures à mettre en œuvre, des types de dispositifs disponibles, mais surtout de l’efficacité, de l’intérêt pour les forces de l’ordre et de l’incidence financière de la vidéoprotection. Parmi ceux-ci : Rapport public thématique de la Cour des Comptes sur l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique (juillet 2011), Cahier détachable n°311 du Courrier des Maires et des élus locaux (avril 2017), Rapport public thématique de la Cour des Comptes sur les polices municipales (octobre 2020), Étude n°31300102 du Centre de Recherche de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (CREOGN) sur l’évaluation de la contribution de la vidéoprotection de voie publique à l’élucidation des enquêtes judiciaires (septembre 2021).

Résultats du sondage : des réponses intéressantes et un sujet clivant

Profil des répondants

Parmi les 187 répondants, nous comptabilisons : 50% de femmes, 44% d’hommes, et 2% de personnes s’identifiant comme iel(le). 4% des répondants n’ont pas souhaité transmettre cette information.

Femmes 50%
Hommes 44%
iel/ielle 4%
Non indiqué 2%

La moitié (52%) des participants est âgée de 25 à 50 ans, un tiers (34%) de 50 à 70 ans, soit 86% des répondants entre 25 et 70 ans. Les moins de 25 ans représentent quant à eux 10%, et les plus de 70 ans 4%.

25 - 50 ans 52%
50 - 70 ans 34%
-25 ans 10%
-25 ans 4%

Une insécurité modérément ressentie à Fontenay

À la question « Ressentez-vous de l’insécurité à Fontenay-lès-Briis ? », 65% des participants répondent par la négative (« non » 33% et « pas vraiment » 32%), tandis que 35% répondent par l’affirmative (« un peu » 27% et « oui » 8%). Globalement, le sentiment d’insécurité à Fontenay est donc modéré. Cependant plusieurs motifs d’insécurité ont été mentionnés. Parmi les principaux par ordre décroissant de mention :

Par ailleurs certains lieux du territoire communal sont cités à plusieurs reprises en lien avec le sentiment d’insécurité.

Des répondants globalement peu informés sur la vidéoprotection

65% des répondants ne se sont pas renseignés sur la vidéoprotection. Cette donnée confirme l’importance d’informer objectivement, précisément et aussi largement que possible sur le sujet, pour permettre à chacun(e) de se faire un avis éclairé sur la question.

L’installation de la vidéoprotection à Fontenay : un sujet qui divise

0 %
des répondants se déclarent pour l’installation de la vidéoprotection
0 %
des répondants se déclarent contre l’installation de la vidéoprotection

Au final, 47% des répondants se déclarent pour l’installation de la vidéoprotection, et 45,5% contre, soit une quasi-égalité entre les 2 positions. À noter que 7,5% des répondants restent indécis.
On relève paradoxalement que parmi les 32% de répondants qui ne se sentent pas vraiment en insécurité à Fontenay, 51,5% votent pour l’installation de la vidéosurveillance… On note aussi, parmi les répondants favorables à l’installation du dispositif, une légère majorité d’hommes, tandis qu’il y a parmi les réponses contre la vidéosurveillance, une légère dominance des femmes. Pourtant ces dernières disent ressentir plus d’insécurité que les hommes (40% contre 28%)… Enfin, la tranche d’âge de la majeure partie des répondants (25 à 70 ans) n’influe pas particulièrement sur la prise de position quant à la vidéoprotection. Mais on note logiquement à la marge que les répondants les plus jeunes (moins de 25 ans) sont plutôt contre l’installation, alors que les plus âgés (plus de 70 ans) y sont plutôt favorables.

La vidéoprotection est donc sans surprise un sujet qui suscite certaines réponses contradictoires chez les participants, preuve de la difficulté pour chacun de se positionner en toute cohérence. Les répondants opposés à l’installation de la vidéosurveillance soulignent pour la plupart les coûts importants engendrés pour la commune, et le risque de ne pas obtenir les résultats escomptés compte-tenu de l’emplacement des caméras et de leur nombre notamment.

La position des élus Altern@tive Fontenay

Pour les élus que nous sommes, les résultats du sondage sont riches d’enseignements. Ils montrent en effet que :

Ces résultats viennent compléter et pour certains conforter les conclusions tirées du travail d’approfondissement sur la vidéoprotection que nous avons mené ces derniers mois, à savoir que :

En conclusion, la vidéoprotection est bien loin de faire l’unanimité, elle questionne davantage qu’elle n’apporte de solution aux problèmes d’insécurité constatés, alors qu’elle est financièrement impactante.
Compte-tenu de l’ensemble de ces éléments, et en particulier de la position manifestement partagée des habitants de Fontenay, et du rapport efficacité/coût nettement insuffisant de la vidéoprotection, nous voterons contre la mise en place d’un tel dispositif sur le territoire communal, quelles que soient les éventuelles subventions obtenues, si le sujet est soumis au vote du Conseil municipal dans les prochains mois.

Nous estimons que les finances communales en investissement comme en fonctionnement pour les années à venir doivent être mobilisées sur d’autres chantiers plus prioritaires, et nous proposons du point de vue de la sécurité, la mise en place sans délai sur le territoire communal du dispositif « Voisins vigilants et solidaires », plébiscité par la Police Nationale (convention signée en février 2021), et de plus en plus reconnu par la Gendarmerie, solution bien plus adaptée à notre petite commune rurale solidaire.

Nous espérons que, sur ce dossier, notre investissement et la démarche participative que nous avons initiée vis-à-vis de la population fontenaysienne, contribueront à documenter et à enrichir le débat de nos collègues de la majorité municipale, afin que chacun d’eux puisse se faire une opinion éclairée sur la vidéoprotection dans l’espace public.

Nos meilleurs voeux pour 2022 !

Nos meilleurs voeux pour 2022 !

Voeux 2022
L’association Altern@tive Fontenay vous présente ses meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2022. Qu’elle vous apporte 2 fois plus de bonheur, 2 joie, 2 prospérité, et surtout qu’elle soit synonyme 2 bonne santé et 2 bien-être !
 
L’année 2021 a permis à notre association et à ses trois élus de poursuivre leurs actions :
  • pour vous informer au mieux, en toute transparence, sur la réalité des réflexions et décisions communales,
  • pour veiller à ce que les actes de notre commune respectent le cadre légal,
  • pour porter jusqu’en Conseil municipal, les attentes et besoins que vous avez exprimés,
  • pour se positionner, après analyse, sur les sujets soumis au vote, selon l’intérêt pour notre village et ses habitants.
2021, c’est aussi pour notre association, la constitution d’un groupe d’adhérents-habitants partageant nos valeurs, ainsi que la proposition d’un projet « altern@tif » pour le groupe scolaire Georges Dortet, un projet complet, cohérent, réfléchi, fonctionnel, écologique et financièrement réalisable.
 
En 2022, Altern@tive Fontenay continuera de mettre son énergie au service des valeurs qui l’animent depuis le premier jour, en s’inscrivant dans une opposition constructive fondée sur une analyse attentive des dossiers, en redoublant de vigilance quant au respect des règles, en proposant des actions portant de réelles ambitions pour notre commune, et en incitant à la mise en place d’une vraie politique participative.
De grands sujets nous attendent en 2022, avec des enjeux majeurs au plan sociétal et environnemental :
  • la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU), qui concerne chacun.e d’entre nous en dessinant le futur de notre village, et pour laquelle nous demandons la mise en place d’une commission extra-municipale. À ce sujet, vous pouvez retrouver sur dans cet article, la lettre que nous avons adressée au Maire il y a peu.
  • le réaménagement des locaux scolaires et périscolaires, important pour la jeunesse de notre commune, qui mérite d’être co-réfléchi globalement et co-conçu avec les enseignants, le personnel communal concerné, les parents d’élèves et le Conseil municipal des enfants, via une commission extra-municipale spécifique. Sur ce sujet, vous pouvez consulter dans cet article notre proposition d’il y a déjà presque un an…
  • la sécurisation des déplacements pour tous, piétons, cyclistes, usagers des transports en commun et automobilistes, qui nécessite elle aussi une réflexion globale et partagée pour réaliser des aménagements de l’espace public adéquats, efficaces et valorisants.
  • la vidéoprotection/surveillance du territoire communal que l’État incite à mettre en place, mais qui mérite également un vrai débat citoyen compte tenu de ce qu’elle implique du point de vue sociétal et financier.
Depuis toujours, la préservation et l’amélioration de notre cadre de vie rural font partie de nos priorités, tout comme la mise en place d’une véritable démocratie participative, fondée sur l’échange et l’écoute. Notre engagement et notre investissement pour Fontenay n’ont de sens et d’impact que s’ils sont partagés et collectifs. C’est dans cet esprit que nous avons créé l’association Altern@tive Fontenay il y a un an, et que nous souhaitons poursuivre nos actions en 2022.
 
Belle et heureuse année 2022 à toutes et tous 

Notre position sur la révision PLU

Notre position sur la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Visuel-courrier-PLU-urbanisme

Monsieur le Maire,

Lors de la séance du 15 mars 2021, le Conseil municipal a prescrit la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune. Conformément à l’article L 103-2 du Code de l’Urbanisme, s’est ensuite engagée la concertation préalable, permettant d’associer « les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées, pendant toute la durée de l’élaboration du projet » de PLU.

Dans le cadre de cette phase préalable d’échange, il apparait indispensable à l’association Altern@tive Fontenay d’exposer clairement sa position en faveur de la préservation du cadre de vie rural de notre village, d’une forte maîtrise du développement bâti, de l’amélioration des équipements publics, et d’une véritable transition écologique.

Au regard de la forte croissance de la population depuis 10 ans, des conditions d’enseignement, d’apprentissage et de vie collective dégradées au sein du groupe scolaire Georges Dortet, de l’état notoirement insatisfaisant des espaces publics dont les voiries communales, et de l’importance du trafic automobile à travers la commune, nous considérons qu’il faut contenir au maximum l’urbanisation dans le cadre du nouveau PLU.
Cela passe en premier lieu par la préservation de l’intégralité des espaces actuellement classés en zones naturelles et agricoles, mais aussi par le retour en zone naturelle de quelques sites humides ou boisés, et surtout par l’absence totale d’ouverture à l’urbanisation de nouveaux espaces. Les capacités de construction dans les tissus bâtis existants sont en effet suffisantes, au bourg comme dans les hameaux, pour permettre un minimum d’évolution ou de restructuration urbaines pour les années à venir.
Cela suppose également de retarder au maximum le développement bâti des zones à urbaniser du PLU actuel, notamment celles destinées à accueillir de l’habitat. La raison invite effectivement à ne pas lancer de nouveaux programmes de logements, tant que les équipements publics communaux n’ont pas été remis à niveau, et n’offrent pas une capacité suffisante pour répondre correctement aux besoins de la population actuelle et future. Cela vaut en particulier sur le plan scolaire et en termes de déplacements tous modes. Des enseignements doivent être tirés du manque d’anticipation passé afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs…

Parallèlement, et en lien avec cette urbanisation contenue, nous estimons indispensable, au regard des enjeux écologiques et climatiques actuels, que le nouveau PLU soit l’expression de politiques publiques communales, claires et ambitieuses, visant à :

  • préserver et développer la biodiversité au travers des trames verte, bleue, marron (sols) et noire (nuit),
  • limiter strictement l’artificialisation des sols,
  • promouvoir des modes de construction pérennes et durables, notamment pour les équipements publics neufs ou réhabilités,
  • maîtriser les consommations d’eau et d’énergies,
  • faciliter les modes de déplacement actifs et collectifs,
  • consommer et s’alimenter plus localement et plus sainement.

La mise en place d’un tel PLU de transition doit permettre d’offrir dans les prochaines années, aux Fontenaysiennes et Fontenaysiens d’aujourd’hui, et en particulier aux jeunes générations, des conditions de vie et de travail améliorées, respectueuses de l’identité rurale de notre commune.

Naturellement l’objectif de stricte maîtrise de l’urbanisation exposé ci-dessus, doit faire l’objet d’un suivi régulier dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau PLU. L’évolution démographique et résidentielle de la commune dans quelques années pourrait en effet nécessiter son ajustement. Et si un nouveau développement urbain devenait alors indispensable, il va de soi qu’il devra être mené dans un cadre de démocratie participative, donc en étroite concertation avec la population, répondre à ses réels besoins, et tenir compte des capacités des équipements publics et des contraintes environnementales.

Ne doutant pas de votre intérêt pour ces sujets majeurs, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations les meilleures.

L’association Altern@tive Fontenay

La Résidence de la Tourelle

C’est où ? C’est quoi ?

La Tourelle est une résidence réalisée par un opérateur privé, de 2014 à 2017, sur le domaine d’une ancienne ferme, au cœur du bourg de Fontenay-lès-Briis, face au parc du château de la RATP, le long de la RD 97. Elle s’étend sur 16 874 m² de terrain et compte près de 6 000 m² de surface de plancher bâtie, pour 41 logements (35 maisons et 6 appartements).

Ajouter plan de situation serait mieux !

Pourquoi cette résidence préoccupe les élus Altern@tive Fontenay depuis 1 an ?

  • Cette résidence est la plus importante opération de développement urbain intervenue sur la commune.
  • La municipalité, avant d’accorder son autorisation le 14 avril 2014, n’a pas demandé à l’opérateur privé de cette résidence de financer toutes les conséquences de son opération sur les équipements publics communaux, notamment sur le groupe scolaire (41 logements = 40 à 50 élèves supplémentaires + cantine).
  • Depuis plusieurs années, l’opérateur ne faisait plus aucun travaux d’aménagement dans la résidence alors que les espaces et équipements collectifs n’étaient manifestement pas achevés.
  • En juin 2020, le Maire indique au Conseil Municipal qu’il envisage de mettre au vote le TRANSFERT des espaces et équipements collectifs PRIVES de la Tourelle dans le DOMAINE PUBLIC COMMUNAL.
  • A la suite de cette annonce, et après analyse du dossier, les élus Altern@tive Fontenay constatent que l’opérateur a déclaré ses travaux achevés le 31 mars 2017, mais n’a déposé sa déclaration d’achèvement en mairie que le 10 mars 2020, soit 5 jours avant les élections municipales.
  • Les élus Altern@tive Fontenay découvrent aussi que le Maire a signé le 26 mai 2020, soit 3 jours après son élection, l’attestation de non-opposition à cette déclaration d’achèvement, alors que les travaux des espaces et équipements collectifs ne sont toujours pas finis, parfois dégradés, et que la conformité du réseau d’assainissement n’est pas établie.
  • Manifestement aucun contrôle des travaux réalisés par l’opérateur privé n’a été effectué par la municipalité avant de lui délivrer l’attestation de non-opposition.
  • Pour les élus Altern@tive Fontenay, il est donc inadmissible d’envisager de transférer dans le domaine public communal, DONC A LA CHARGE DE TOUS LES HABITANTS DE LA COMMUNE, des espaces et équipements collectifs privés inachevés, parfois dégradés, et dont la conformité n’est pas avérée.
  • Après l’alerte des élus Altern@tive Fontenay sur cette situation en Conseil Municipal le 30 juin 2020, il a fallu plus d’un an pour que certains des travaux non réalisés par l’opérateur privé le soient.
  • Aujourd’hui il reste des travaux à réaliser aux frais de l’opérateur privé ainsi que la conformité du réseau d’assainissement à produire.
  • Enfin, comme si la commune n’était pas déjà suffisamment impactée financièrement par cette opération, depuis mai 2021, les espaces verts PRIVES de la résidence de la Tourelle ont été entretenus au moins 3 fois aux frais de la commune

Que signifie le transfert d’espaces et d’équipements privés dans le domaine public communal ?

A la suite d’une opération de développement urbain réalisée par un opérateur privé, il est habituel que les espaces et équipements collectifs de l’opération, propriété de l’opérateur ou de l’association des propriétaires de lots, soient transférés dans le domaine public communal, c’est à dire reviennent en propriété et en gestion à la commune.

Cependant ce transfert suppose, non seulement de respecter une certaine procédure administrative, mais surtout de bien vérifier que les espaces et équipements collectifs qui s’apprêtent à revenir en propriété et gestion à la commune, sont conformes à l’autorisation délivrée pour la réalisation de l’opération, donc totalement et correctement réalisés, ainsi qu’en bon état. Sans quoi, la commune risque de se retrouver propriétaire et gestionnaire d’ouvrages incomplets et/ou avec des malfaçons, donc susceptibles de constituer une charge financière pour le budget communal. En effet, après le transfert, toutes les interventions sur ces espaces et équipements sont aux frais de la commune, et donc des contribuables.

Où en est-on aujourd’hui, plus d’1 an après ? Dans quel état sont les espaces et équipements collectifs de la Tourelle ? Qu’en est-il de leur conformité ?

En juin 2020, après analyse du dossier et visites de terrain, les élus Altern@tive Fontenay avaient constaté des aménagements manquants par rapport au projet autorisé en 2014, des non-conformités dans les équipements réalisés, plusieurs dégradations ponctuelles, une absence totale d’entretien des espaces verts, bassins et cheminements, et l’absence d’attestation de conformité des réseaux d’assainissement.

FAIT : chemin entre la résidence de la Tourelle et la Vallée Violette

 

AVANT

 

APRÈS

FAIT : remplacement d’arbres morts, compléments de plantations le long du chemin reliant la Vallée Violette (arbres), en massifs en bordure des voies (arbustes) et dans les bassins (végétaux de milieux humides)

 

APRÈS

 

APRÈS

 

APRÈS

FAIT : installation de paillage au pied des arbres et végétalisation en bordure des voies

 

AVANT

 

AVANT

 

APRÈS

FAIT : remise en l’état de l’espace vert et reprise du regard d’assainissement à l’entrée de la résidence

 

AVANT

 

APRÈS

 

AVANT

 

APRÈS

FAIT : maçonnerie des têtes de réseaux d’eaux pluviales dans les bassins

 

AVANT

 

APRÈS

 

APRÈS

FAIT : redressement de candélabres, réorientation d’une borne incendie, réparation de bordures épaufrées, mise aux normes d’une place de stationnement

 

 

APRÈS

 

APRÈS

 

 

ENCORE A FAIRE : aménagement des places de stationnement et aménagement paysager du terrain vague au bout de la rue de la Belle de Fontenay

 

AUJOURD’HUI

ENCORE A FAIRE : traitement des coffrets électriques dans le mur d’enceinte de la résidence, désherbage complet des cheminements, massifs et bassins

 

AUJOURD’HUI

 

AUJOURD’HUI

ENCORE A FAIRE : production de l’attestation de conformité des réseaux d’assainissement (dont le grand bassin sous la Place du Cèdre) et remise du Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE) à la commune

Quelle position pour les élus Altern@tive Fontenay ?

Les élus Altern@tive Fontenay suivent attentivement sur le terrain, l’évolution de la situation au sein de la résidence depuis 1 an.

Ils ont déjà dénoncé le régime de faveur accordé par la municipalité à l’opérateur privé, en assurant, sans contrepartie financière, l’entretien des espaces verts privés de la résidence ces derniers mois. Quels que soient les montants en jeu, par principe, nos impôts doivent servir à entretenir l’espace public, et non à financer des travaux à la charge d’un propriétaire privé.

Par ailleurs, les élus Altern@tive Fontenay voteront contre tout transfert dans le domaine public communal, tant que les dernières actions à la charge de l’opérateur privé n’auront pas été réalisées, les espaces et équipements communs de la résidence de la Tourelle ne seront pas totalement achevés, en bon état et conformes au projet autorisé par la commune en 2014.

Comprendre les modalités de décision du Conseil municipal

Comprendre les modalités de décision du Conseil municipal

Conseil-municipal-decisions

Lors de chaque Conseil municipal, des sujets administratifs, budgétaires, fonciers, techniques intéressant la commune sont mis en délibération. 

Chaque délibération est soumise au vote des conseillers municipaux, et est adoptée si elle recueille la majorité absolue des suffrages exprimés. Par majorité absolue, il faut entendre un nombre de suffrages favorables à la délibération proposée, équivalent à plus de la moitié des votes exprimés. Ne sont pris en compte pour le calcul de cette majorité absolue que les suffrages exprimés, c’est-à-dire ceux qui traduisent une prise de position effective, claire et non équivoque sur l’objet du vote (pour ou contre). Ainsi les abstentions ne sont pas des suffrages valablement exprimés. 

Outre le vote favorable, défavorable ou l’abstention, les conseillers municipaux peuvent aussi refuser de voter une délibération. Cette position traduit un profond désaccord avec le texte proposé, en lien par exemple avec un problème financier, social ou de légalité.

Face à ces 4 positions possibles pour les conseillers municipaux qu’en est-il des votes des élus Alternative Fontenay ? Ni systématiquement défavorables, ni systématiquement favorables, ils sont indépendants, réfléchis et responsables dans un esprit d’opposition constructive. À titre d’exemple et pour mieux comprendre leur ligne de conduite, voici un petit décodage de 4 de leurs prises de position :

  • Un vote pour le 24 juin 2021, au sujet de la création du Conseil municipal des enfants car c’est une étape importante de l’installation de la démocratie participative dans le village. 

  • Une abstention le 27 septembre 2021, sur l’approbation de la modification des statuts du syndicat Eaux Ouest Essonne car les statuts à approuver ne leur étaient pas fournis avec le projet de délibération, et qu’ils n’avaient donc pas pu prendre connaissance de ce que l’on leur demandait de voter.

  • Un vote contre le 28 mai 2020, au sujet de la hausse de la taxe foncière sur les propriétés bâties car les conséquences financières de la crise sanitaire sur les habitants, et le manque de visibilité sur le budget communal plaidaient davantage pour un statu-quo que pour une augmentation de cette taxe.

  • Un refus de vote le 27 septembre 2021, pour la vente d’un  terrain communal à des propriétaires privés riverains car pour toute vente de ses biens immobiliers, la commune doit au préalable demander une estimation au Service du Domaine. Cette demande obligatoire n’ayant pas été respectée, la délibération proposée était, au jour du Conseil municipal, manifestement illégale et ne pouvait donc être votée en l’état.

Voter pour, voter contre, s’abstenir ou refuser de voter : vos conseillers municipaux ont donc le choix pour exprimer au mieux leur position sur les sujets soumis au Conseil municipal. Si vous voulez vivre ces prises de position en direct, venez assister aux prochaines séances du Conseil municipal puisque qu’elles sont ouvertes au public.

Et n’hésitez pas à contacter les élus Altern@tive Fontenay pour plus de précisions ou pour toutes questions relatives à la vie du village.

Distribution dans vos boîtes aux lettres !

Distribution dans vos boîtes aux lettres !

Après avoir privilégié les supports de communication digitaux pendant plusieurs mois, Altern@tive Fontenay vient d’éditer et de distribuer dans toutes les boîtes aux lettres du village, son premier support de communication papier en tant qu’association. Un format qui offre à tous les habitants le même niveau d’information, en toute transparence. Voici en version digitale l’essentiel du contenu de cette brochure.

population

L’association Altern@tive Fontenay a été créée fin 2020 dans la continuité de la liste candidate aux dernières élections municipales. Avec près d’un tiers des votants lui ayant accordé leur confiance, la dynamique collective initiée, au service du village et de ses habitants, méritait d’être poursuivie. Altern@tive Fontenay fait partie du paysage communal, et son engagement s’inscrit désormais dans la durée.

Missions de l'association

  • Vous informer en toute transparence des projets et décisions de la commune
  • Pratiquer une vraie démocratie participative en vous associant aux réflexions et projets
  • Proposer des améliorations pour le mieux-vivre de tous
  • Être une voie de communication et d’écoute à votre disposition

3 élus actifs

Depuis un an, par l’investissement de ses élus, sur le terrain, dans l’analyse des dossiers et au sein des différentes instances, Altern@tive Fontenay a engagé plusieurs actions, toutes guidées par la même volonté de bien-faire pour le village et ses habitants. 

 Pour plus de détails, rendez-vous sur notre site internet et notre page Facebook où vous trouverez : le Fil de la vie municipale : la chronique de nos élus, les procès-verbaux des Conseils municipaux fidèles aux échanges et débats, et tout ce qu’il est important de vous partager.

Synthèse de notre activité

Pour instaurer une véritable démocratie participative

Demande de création de commissions municipales

Dès l’été 2020, nous avons demandé la mise en place de commissions thématiques au sein de l’équipe municipale, pour travailler collectivement entre élus, élaborer les politiques communales et étudier les dossiers, avant le vote en Conseil municipal. Un an après, seulement 2 commissions créées en novembre 2020 (Urbanisme et Travaux), une réunion d’installation de chacune d’elles à la suite, et depuis, plus rien. Et aucune commission Environnement, Finances, Vie locale, Enfance-Jeunesse par exemple. La loi impose que nous soyons représentés dans ces commissions, et cela gêne manifestement…

Opposition aux pouvoirs excessifs du Maire

En début de mandat, nous avons voté contre certaines délégations au Maire car le Conseil municipal doit rester compétent pour les décisions qui engagent fortement les finances communales. Aujourd’hui, le Maire peut ainsi décider seul d’emprunter jusqu’à 900 000€, soit la moitié du budget communal, et d’acheter un bien, quel que soit son montant, ce que nous jugeons excessif.

Appel à la concertation des habitants

Sur certains sujets majeurs comme actuellement le projet scolaire-périscolaire, l’extinction de l’éclairage public ou la mise en place de la vidéo protection, nous avons demandé que les habitants soient concertés par tous moyens adaptés, et donc associés aux décisions. Aucune consultation citoyenne engagée à ce jour, et un an après, nous attendons toujours la mise en place de la commission extra-municipale de suivi du bâtiment périscolaire, pourtant annoncé par M. le Maire dans son discours du 23 mai 2020 comme devant être la 1ère action de sa 1ère adjointe… 

Pour maîtriser les dépenses communales

Exigence de contrôle des travaux privés de la résidence de la Tourelle avant transfert dans le domaine communal

Nos impôts ne doivent pas servir à payer des travaux de voirie, de réseaux ou d’espaces verts, qui sont à la charge d’un opérateur privé, et un permis d’aménager délivré par la commune doit être respecté. Nous avons donc alerté le Conseil municipal le 30 juin 2020 sur le fait que M. le Maire avait, le 26 mai, déclarés conformes les travaux de l’aménageur privé de la résidence de La Tourelle, alors qu’ils ne l’étaient pas. 

À la suite de notre interpellation, des travaux correctifs ont été demandés à l’opérateur ; certains ont été réalisés ces derniers mois, d’autres sont encore attendus, de même que l’attestation de conformité des réseaux souterrains, dont le grand bassin de rétention des eaux pluviales sous la Place du Cèdre. Nous restons donc vigilants, et nous voterons contre la reprise de tous ces équipements dans le domaine public communal, tant que tous les travaux à charge de l’opérateur ne seront pas réalisés et parfaitement conformes.

Refus d'acquisition de la Maison Oger au centre du bourg

Après avoir constaté que l’achat décidé pendant le précédent mandat était illégal en l’absence d’estimation du service du Domaine, nous avons voté, avec d’autres élus de la majorité, contre l’acquisition de ce bien à l’automne 2020, en dépit de sa localisation stratégique. L’investissement global nécessaire (acquisition + réhabilitation), estimé à environ 450 000€, était en effet trop lourd pour les finances communales, et aurait empêché d’autres investissements, jugés plus prioritaires.

Pour limiter vos dépenses

Opposition à la hausse de la Taxe sur le Foncier Bâti

En 2015, cet impôt local avait augmenté de 0,34%. En mai 2020, nous avons voté contre l’augmentation proposée de 1,09%, qui représente environ 50€ par foyer concerné. Une proposition malvenue dans le contexte actuel, d’autant que le vote du budget 2020 n’avait pas encore eu lieu. Dans une Brève récente, M. le Maire indique que les impôts locaux n’ont pas augmenté en 2021, mais il n’a jamais communiqué sur la forte augmentation de mai 2020…

Opposition à la hausse des tarifs périscolaires

Pour les mêmes raisons, en juin 2020, nous avons voté contre la hausse du coût des activités périscolaires. Une dépense supplémentaire pour les familles depuis septembre 2020.

Opposition à la Taxe sur la consommation d'électricité

La mise en place d’une taxe supplémentaire, une nouvelle fois sans évaluation préalable de sa nécessité, ni de ses conséquences pour les habitants. Le seul argument était de faire comme les autres communes, le Maire découvrant à l’occasion de notre intervention en Conseil municipal que cette taxe s’appliquait aux ménages, après avoir affirmé le contraire. Nous avons donc voté contre cette taxe qui impactera la facture électrique de votre foyer d’environ 50€/an en moyenne, à partir de 2022.

Pour vous offrir des équipements adaptés

Conception d'un vrai projet pour le groupe scolaire Georges Dortet

De 2012 à 2020, le village a connu un développement bâti important, et donc une forte hausse de population. M. le Maire, alors 1er adjoint en charge des finances, de l’urbanisme et des grands projets, n’a pas anticipé les besoins liés à ce développement, en particulier pour les installations du groupe scolaire.

1 an après les élections, nous déplorons qu’aucun projet n’ait encore été présenté aux habitants, alors que les conditions d’accueil des enfants et de travail des enseignants et du personnel communal sont dégradées. Pour notre part, nous avons analysé l’ensemble des pièces du dossier, consultables par tout citoyen, bâti un projet complet, fonctionnel, durable et réaliste pour l’école de notre village. Nous vous l’avons partagé sur notre site internet et notre page Facebook, et nous sommes prêts à l’expliquer et à répondre à toutes vos questions.

Analyse du nouveau parking près des terrains de tennus

Ce parc de stationnement, qui a coûté 180 000€ d’argent public dont la moitié à charge de la commune, n’est clairement pas un équipement correctement réfléchi. Non seulement il est loin de résoudre tous les problèmes de stationnement liés au groupe scolaire, mais surtout il est non-conforme pour les places handicapées, insécure pour les enfants qui se déplacent au milieu des manœuvres des voitures, et mal conçu dans son accès, ses dimensions et son organisation. 

Au quotidien, nous restons vigilants au plan administratif et juridique, pour une gestion de notre commune rigoureuse et respectueuse des règles, et nous soutenons de façon constructive, les propositions de la majorité que nous jugeons bénéfiques pour le village, comme par exemple le nettoyage des chemins communaux, la lutte contre les dépôts sauvages, l’entretien du cimetière ou la mise en révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Quelques données-clés de la commune
pour comprendre, réfléchir et se faire une opinion

La population

Croissance moyenne annuelle du nombre

d’habitants de 2012 à 2017 :

Fontenay-lès-Briis : 2,8% (2281 habitants en 2020)

CCPL : 0,3% I Essonne : 0,9% (source INSEE)

+ 0 %
Habitants entre 2012 et 2020

Le logement

90,2% de résidences principales

82,9% de maisons

16,4% d’appartements

(source INSEE)

+ 0
Logements entre 2012 et 2017

L'artificialisation des sols

artificialisation

 

C’est la transformation d’un sol naturel, agricole ou forestier, entraînant son imperméabilisation partielle ou totale, afin de l’affecter à des fonctions urbaines ou de transports.

+ 0 m2
de surfaces artificialisées entre 2009 et 2019

Vous avez des questions, un avis sur ce document ? Vous souhaitez réagir ? N’hésitez pas à nous contacter. Enfin, si par hasard, ce document n’est pas arrivé jusqu’à vous, n’hésitez pas à nous le demander.

Notre projet pour le groupe scolaire


Après une analyse complète et détaillée du site du groupe scolaire et de tous les dossiers s’y rapportant (études de sols, dossiers de permis de construire, projet périscolaire abandonné en 2019, plan de réseaux…), ainsi que la rencontre avec quelques parents d’élèves, les élus Altern@tive Fontenay sont convaincus que le groupe scolaire mérite un vrai projet pour offrir aux enfants, aux enseignants et au personnel communal, des conditions d’accueil et de travail satisfaisantes, et doter la commune d’un équipement plus fonctionnel et plus responsable du point de vue environnemental.
Lors des 2 groupes de travail municipaux dédiés au dossier « Restauration-Périscolaire » les 10 décembre 2020 et 14 janvier 2021, les élus Altern@tive Fontenay ont exprimé cette conviction, et présenté leurs premières pistes de réflexion pour bâtir un tel projet. Un mois plus tard, ils estiment que le temps est venu de vous partager leur analyse du sujet, leurs ambitions pour le groupe scolaire et les différentes étapes de leur projet. Bonne lecture !

Les constats sur la situation actuelle

Une construction vieillissante : près de 50 ans pour les 1ers locaux, 35 ans pour la 1ère extension et 15 ans pour la 2ème extension.

Un site avec des sols peu compacts et humides à faible profondeur (remblais, alluvions, sables).

Des effectifs scolaires croissants jusqu’en 2019 et stabilisés depuis autour de 255-260 élèves.

Un espace de restauration dépassé : cuisine petite et malcommode, réfectoire exigü, organisation circuits propre/sale non respectée, acoustique déficiente, livraison au coeur du groupe scolaire.

Des locaux périscolaires de “type Algeco” trop petits depuis plusieurs années, et occupant une partie de la cour maternelle.

Des cours maternelle et élémentaire usées, peu ludiques et trop minérales.

Un projet de nouveau bâtiment modulaire périscolaire de 375 m², abandonné en 2019, avec un montant de subventions obtenues d’environ 520 000 €.

Des capacités financières communales limitées.

Un important renouvellement de population dans les logements existants, au profit de jeunes couples.

Des terrains encore disponibles pour de nouvelles constructions de logements sur la commune dans le Plan Local d’Urbanisme en vigueur.

2 281 habitants au recensement de 2020 (+ 21% par rapport à 2012, soit + 2,6%/an en moyenne).

Bilan : Nécessité de prévoir sur le mandat 2020-2026 un réel investissement sur le groupe scolaire, principal équipement public du village, qui ne peut plus se satisfaire d’interventions minimalistes, pensées isolément sans vision d’ensemble ni prospective.

PRÉSENTATION DU SITE DU GROUPE SCOLAIRE AUJOURD’HUI

Nos ambitions

Ambition 1 : Un projet fonctionnel

Dimensionner le projet scolaire et périscolaire pour aujourd’hui et pour demain :
– capacité de 300 élèves pour la restauration = environ + 40%,
– capacité de 70 enfants pour le périscolaire.

Assurer une bonne articulation entre les locaux scolaires, périscolaires et de restauration.

Rechercher la mutualisation des locaux annexes, type sanitaires ou infirmerie.

Sortir du groupe scolaire l’accès livraison de l’espace restauration.

Ambition 2 : Un projet écologiquement responsable

Préserver et développer la biodiversité (zone naturelle humide de la Gironde, sols des cours en partie végétalisés, plantations).

Éviter toute artificialisation et imperméabilisation des sols.

Limiter les besoins énergétiques (bâti compact, locaux bien orientés pour profiter de la lumière naturelle tout en maîtrisant le rayonnement solaire, isolation performante).

Construire avec des matériaux sains et durables, en excluant au maximum les plastiques.

Réduire les consommations (analyse des ressources énergétiques locales, réutilisation des eaux pluviales, programmation du chauffage, détection de présence ou de mouvement, chasses d’eau économiques,…).

Ambition 3 : Un projet économiquement soutenable

Éloigner au maximum le bâti de la zone humide liée à la Gironde pour chercher des sols plus compacts.

Préserver les subventions obtenues et en rechercher de nouvelles en lien avec la dimension “environnementale” du projet

Rapprocher au maximum les locaux des réseaux d’eau, d’assainissement et d’énergie existants.

Ajuster au mieux la surface à bâtir aux besoins.

Raisonner en coût global, c’est-à-dire investissement + fonctionnement.

Un projet en 4 étapes de 2021 à 2024

Étape 1 : Réaménagement et renaturation des cours de récréation (été 2021)

Cette 1ère étape à court terme vise à intervenir sur les espaces extérieurs du groupe scolaire, avec  :
– pour les 2 cours, la rénovation du sol, l’installation de jeux, de plantations et de dispositifs de gestion de l’eau,
– et pour la cour élémentaire, le déplacement de la clôture de quelques mètres pour agrandir l’espace végétalisé.
Cet investissement est déjà en grande partie prévu par l’équipe municipale au budget 2021, avec une subvention de l’État d’environ 50% dans le cadre de la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR), sollicitée par délibération du conseil municipal du 15 décembre 2020.
Une aide complémentaire spécifique est néanmoins recherchée pour la végétalisation des cours qui apporte de la fraîcheur et offre un nouveau rapport à la nature sur le temps scolaire.

Étape 2 : Construction d’un nouvel espace de restauration (2021/2022)

Cette 2ème étape à engager au plus vite a pour objectif de créer un nouveau réfectoire et une nouvelle cuisine, multi-orientés, d’une surface utile de 300 à 350 m², sur la partie Sud de la cour élémentaire. Cet espace est en lien direct avec l’intérieur du groupe scolaire afin que les enfants puissent s’y rendre sans passer par l’extérieur. La localisation de cette extension permet de livrer la restauration par la voie existante en bordure extérieure du groupe scolaire.
La création de cet espace est à ajouter au dossier « périscolaire » subventionné en 2019, par l’établissement d’un avenant avec la Région et le Département. Par ailleurs une aide complémentaire est recherchée pour la dimension « environnementale » de la construction.

Étape 3 : Aménagement des locaux périscolaires (2023)

Une fois l’espace de restauration actuel libéré, la 3ème étape du projet consiste à réhabiliter et aménager l’ancien réfectoire et l’ancienne cuisine (environ 200 m²) pour y installer les activités périscolaires.
Ces locaux au cœur du groupe scolaire bénéficient d’un accès spécifique depuis l’extérieur, et d’un lien direct avec la maternelle d’un côté, l’élémentaire de l’autre. Parallèlement les sanitaires maternels et élémentaires, utilisés sur le temps périscolaire, sont réhabilités.
Cette partie du projet profite des subventions obtenues en 2019 de la Région, du Département et de la Caisse d’Allocations Familiales, pour un programme regroupant les étapes 2 et 3 du projet.

Étape 4 : Ajout et extension de classes si besoin (2024)

Selon les effectifs du groupe scolaire en 2024, il est encore possible :
– de créer une classe supplémentaire de 60 m² au cœur du groupe scolaire (classe prévue lors de la dernière extension mais non réalisée),
– et/ou d’élargir certaines classes pour qu’elles atteignent une superficie de 60 m².

La simulation du nouvel espace de restauration

Parce qu’une image vaut parfois mieux que des mots, les élus Altern@tive Fontenay ont simulé en perspective l’extension bâtie du groupe scolaire pour le nouvel espace de restauration, pour faire comprendre au mieux leur proposition et permettre de visualiser ce qu’elle pourrait être.
L’extension du nouvel espace de restauration est représentée sur la droite pour le schéma 1, et sur la gauche au premier plan sur le schéma 2.

Et maintenant ?

Ce projet des élus Altern@tive Fontenay pour le groupe scolaire a été en partie présenté aux élus du groupe de travail « Restauration-Périscolaire », ainsi que le devis d’un programmiste pour disposer en quelques semaines d’éléments suffisamment précis pour engager rapidement une procédure de conception pour le nouvel espace de restauration.
Les élus Altern@tive Fontenay sont surpris que ni le Maire, ni la 1ère adjointe en charge des affaires scolaires, ni l’adjointe à l’environnement, n’aient jamais participé à ce groupe de travail qui constitue pourtant le lieu du travail collaboratif.

Sans nouvelle sur ce dossier un mois après, en dépit de leur investissement pour le faire avancer, les élus Altern@tive Fontenay ont pris la décision de vous partager leur réflexion et le projet auquel elle a abouti. Ils estiment désormais nécessaire, pour stabiliser leur projet et le mettre en œuvre rapidement avec toutes les garanties attendues :
d’engager sans tarder une large concertation avec les usagers quotidiens du groupe scolaire et les parents d’élèves,
de faire appel à un minimum d’expertise professionnelle (programmiste, architecte, bureau d’études environnemental),
et de finaliser parallèlement le plan de financement de l’opération.

Les élus Altern@tive Fontenay pensent que les écoliers fontenaysiens méritent des espaces de vie, de pédagogie et d’éveil adaptés, et que leurs enseignants et le personnel communal qui s’en occupe, ont droit à de meilleures conditions de travail. Ils estiment aussi que le projet du groupe scolaire est essentiel pour l’avenir du village, au plan sociétal, environnemental ou financier, et qu’il mérite l’attention de tous.

De votre côté, si ce projet pour le groupe scolaire de notre village vous intéresse, s’il vous séduit, faites-le savoir autour de vous ! Nous serions ravis d’échanger avec vous sur son contenu, ses modalités de réalisation, et de répondre à vos éventuelles interrogations.